Stand Pierrot Gourmand à l'exposition internationale de 1937.
Stand Pierrot Gourmand à l'exposition internationale de 1937. Pavillon femme enfant famille.
En 1937, la marque a alors 45 ans. Si elle est aujourd'hui essentiellement une appellation pour sucettes, elle englobait à l'époque une large gamme de friandises.
Dans la monographie, qu'Agnès Besson consacre à la marque, on peut lire page 62:
"ce ne sont pas moins de 16 pages de bonbons , fourrés ou non, nus ou enveloppés, de gommes, de réglisses, de pâtes pectorales, de fondants, de pâtes de fruits, de bouchées au chocolat... qui composent le tarif. Sans oublier le feuillet à part de la gamme Cléo, des bonbons surfins spécifiquement dédiés au monde élégant. Toutes les formes, toutes les saveurs, tous les parfums, trouvent leur expression: acidulés à la menthe, au miel, aux fruits, pâtes à mâcher parfumées à la réglisse, caramel au lait (une recette Pierrot Gourmand inimitable), praliné, feuilleté, bouchées de chocolat au raisin, au punch, à l'ananas, bonbons de chocolat aux noix, aux amandes, à la crème de kirsch, mais aussi oeufs, fritures et autres gourmandises de Pâques. Les sucres d'orge, mais surtout les sucettes, dont le succès n'a cessé de croitre, se déclinent maintenant à tous les parfums sur une page entière."
De quoi faire plaisir aux enfants visiteurs. Leur offrait-on alors également, comme c'est souvent le cas dans les foires et salons, des coloriages et décalcomanies du type de celui-ci ?