Cette exposition itinérante qui avait été initiée, entre autres par le musée du paysan roumain tentait de répondre à la question ainsi posée par Lila Passima, commissaire d'exposition:
"Quelles seraient les dimensions qu’un musée de l’enfance puisse avoir? Pourrait-il se blottir dans une poche ou arriver jusqu’aux nuages, séparer le monde en deux, entrer dans un conte, être accroché à un cintre ou chuchoté dans la langue papelka, pour ainsi dire ? Une chose est certaine, nous portons tous, à l’intérieur de nous-mêmes, un musée de l’enfance aux portes toujours ouvertes"
crédit photo: ICR.
crédit: deieri-deazi.blogspot.fr
Childhood. Remains and Heritage - Copilăria. Rămăşiţe şi patrimoniu
Demain Cristina inaugure une nouvelle exposition qui tout de suite fait écho à la précédente.Avec Cadre de mémoire, elle cherche à comprendre de quelle manière les objets nous définissent une fois qu'ils ont été choisis. Instantanément j'ai pensé à cette tradition découverte 5 ans plutôt. Quel serait le destin d'un bambin qui au dernier moment n'aurait pas choisi le mètre d'arpenteur mais les chaussons de danse...
Le choix n'est pas décontextualisé, il s'inscrit dans une époque. Ainsi dans l'exposition précédente, les concepteurs écrivaient "Dans l’Europe médiévale, l’enfance finissait vers l’âge de 10 ans ; à 13 ans, les jeunes filles étaient déjà prêtes au mariage. Ailleurs, les garçons des familles régnantes étaient appelés à conduire les destins d’un pays dès qu’ils abandonnaient les jouets. Chaque époque, chaque culture a conçu et défini l’enfance à sa manière ; c’est pourquoi l’enfance nous apparaît aujourd’hui comme un concept à frontières et à significations variables".
Dans l'exposition à venir, Cristina ajoute une autre dimension : la mobilité. Que penser de l'objet d'exil, celui que l'on emmène en migration. L'enfance ne semble pas avoir sa place dans cette nouvelle exposition et pourtant, elle serait le juste lien entre les deux. Comment les jeunes enfants migrants se construisent-ils.. comment font-ils le lien entre l'enfance qu'ils ont abandonnée et celle de leur nouvelle vie. Quelle est alors le rôle de l'objet emmené.
Une de nos amies communes, qui a longtemps été professeur de FLE (Française Langue Étrangère) dans les classes d'accueil nous confiait les témoignages de ses jeunes élèves contraints de choisir et donc d'abandonner une part de leur enfance. Il y aurait, c'est certain, matière à proposer une suite tournée vers l'enfance à l'exposition qui débute demain.
Peut-être que l'objet passeur pourrait y avoir sa place, à l'instar d' Otto l'ours de Tomi Ungerer.
#EnfanceenRoumanie
très intéressant, merci pour le partage
RépondreSupprimeramicalement
Bonsoir Claude, Merci pour vos messages. Je pense aborder d'ici quelques temps un livre pour enfant, incontournable en Roumanie, le voyage avec Apollodore. Bonne soirée.
RépondreSupprimerAnne
http://dilemaveche.ro/sectiune/dilemateca/articol/avangarda-si-literatura-pentru-copii
pour la traduction ;-) https://translate.google.fr/translate?sl=ro&tl=fr&js=y&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&u=http%3A%2F%2Fdilemaveche.ro%2Fsectiune%2Fdilemateca%2Farticol%2Favangarda-si-literatura-pentru-copii&edit-text=&act=url
je crois qu'il existe une tradition similaire en Bulgarie. Peut-on la généraliser aux pays orthodoxes?
RépondreSupprimerHello, Ribambins and thank you for your nice message! I was pleasantly surpised to read your posts about Romania and the inspired initiatives for promoting less known aspects of a
RépondreSupprimerdifferent culture. I did enjoy the photos and stories behind and hope sometime to buy Mr. Constantinescu's book.
Unfortunatelly my only "social media" is Pinterest :), but I will let friends of mine hear about the events. Wish to know someone in Paris, but I don't.
Looking forward to read more on your nice presented blog, also on your Pinterest boards.
Thank you again, L.M
@L.M
RépondreSupprimerThank your for your sweet message, hope to share more thoughts/memories in the near future.
@Sylvie
RépondreSupprimerJe ne sais pas mais c'est l'occasion de chercher à en savoir plus. Par contre je viens de découvrir que cette tradition existait également en .... Corée.
http://atelier.de.francais.over-blog.com/article-10464336.html
"Le premier anniversaire d'un bébé
Autrefois, beaucoup de bébés mouraient parce que la médecine n'était pas aussi développée que maintenant. Donc le premier anniversaire du bébé était important. En Corée, le premier anniversaire du bébé s'appelle "Dol". (....) Pendant cette fête, le moment le plus important est lorsque les parents demandent à l'enfant de saisir un objet parmi plusieurs. Ils disposent sur une table : du riz, des nouilles, de l'argent, un pinceau, un arc, du fil, un cahier...
Si le bébé prend le riz ou l'argent, cela signifie qu'il va devenir riche. S'il prend le pinceau ou le cahier, cela signifie que le bébé sera un grand savant. S'il prend les nouilles ou le fil, le bébé jouira d'une longue vie.
Aujourd'hui, le train de vie a changé, les parents offrent à choisir d'autres objets. Par exemple: un micro signifiera que le bébé deviendra chanteur et une souris d'ordinateur signifiera que le bébé sera un bon informaticien.